Annonce
Pas nécessairement la fin de Postes Canada, mais la situation est sérieusement critique. Le monde a changé et internet a bousculer toutes nos habitudes La restructuration est essentielle et les employés n'auront pas le choix de s'y faire
Depuis plusieurs années, Postes Canada enregistre des déficits de plusieurs centaines de millions (et même des milliards cumulés).
La principale cause : la chute constante du courrier traditionnel, remplacé par le courriel et les services numériques.
Le commerce en ligne fait exploser la demande de livraison de colis.
Mais paradoxalement, Postes Canada n’arrive pas à concurrencer efficacement des géants comme UPS, FedEx, Purolator (qui lui appartient pourtant) ou même les services de livraison rapide privés.
Résultat : le segment en croissance ne compense pas les pertes du courrier.
Postes Canada parle de revoir son modèle d’affaires : Réduction des avantages et des coûts liés aux employés (un sujet explosif syndicalement).Fermetures ou transformations de bureaux de poste. Automatisation accrue (bornes libre-service, tri mécanisé, etc.). Recentrage sur les colis et les services numériques. Postes Canada est une société d’État : Ottawa ne peut pas simplement la laisser "mourir", car elle assure un service essentiel, surtout en régions éloignées. Cela dit, le gouvernement pourrait pousser vers un modèle hybride ou partiellement privatisé, comme ça se fait dans d'autres pays.
Ce n’est probablement pas la fin de Postes Canada, mais bien la fin d’un modèle basé sur le courrier universel et des conditions de travail très généreuses héritées d’une autre époque. On se dirige vers une entreprise plus "commerciale", qui risque d’offrir moins de services en personne, mais plus de logistique et de colis. Postes Canada ne disparaîtra pas, mais elle ne sera plus jamais la même.
Billos
Annonce